Résidence Victor Hugo 1955-1957
99 avenue Jean Lolive, 11 rue Delizy, 52 rue Victor Hugo
Album d'archives. Cette opération, tout comme la Résidence du stade Buffalo à Montrouge, a été réalisée avec un montage financier imaginé par Fernand Pouillon en s'inspirant de l'exemple de Jacques Chevallier, maire d'Alger, pour construire ses nombreux logements. Avec le soutien du Crédit Foncier l'acquisition des appartements est possible avec de minuscules apports personnels. Ce sont donc des ménages modestes qui ont investi ces deux résidences. Fernand Pouillon raconte que pour eux, il s'inspire des immeubles parisiens des 17ème et 18ème arrondissement et des maisons des 4ème et 6ème arrondissements, c'est-à-dire d'une architecture banale, sobre, traditionnelle et confortable, où seules les proportions et la pierre règlent le climat des lieux. Les photographies suivantes résument bien les difficultés résultant de la configuration du terrain : échapper au paysage industriel en créant des distances par rapport à lui, ancrer la résidence à l'avenue de Paris (avenue Jean-Lolive) et à la rue Delizy tout en créant sa propre logique de cheminement routier et piéton, " anoblir " mais sans prétention le paysage de la banlieue ouvrière. |